Paige A. B. S. Baudelaire à la classe New Yorkaise apparement Dreams can come true I can't believe you're here ♥ Messages : 330 Date d'inscription : 13/11/2013
| le petit mot doux de Paige A. B. S. Baudelaire qui mange un cookie le Mar 29 Sep - 4:14 ► réponds-lui !
| | Lenaelle : Amaigrissant, aspartame, métabolisme, Béléptérophobie, hémorroïdes, dépression, physiothérapie, cadran, végétarien, avachir Lenaelle 2 : Métamorphoser, hémoglobine, châtaignes, émasculation, Walking Dead, Virevolter, protège-dents, Skype, tarentule, marchander http://www.your-family-tree.net/t5247-nahomelullaby-lumiere-stylise-musique-retro-et-grosse-boule http://www.your-family-tree.net/t7636-lullaby-ikea-il-est-temps-de-quitter-les-parents-pour-mieux-recommencer http://www.your-family-tree.net/t6650-lulladytodd-rendez-vous-a-8h-au-ranch http://www.your-family-tree.net/t7889-aidenlullaby-dites-non-a-la-bedaine-d-aiden-et-militez#181429 http://www.your-family-tree.net/t7464-lullabylenaelle-par-ce-qu-elle-voulait-kidnapper-mon-bebe-j-en-suis-sure http://www.your-family-tree.net/t7897-surielullaby-sometimes-it-s-the-smallest-decisions-that-can-change-your-life-forever#181585 http://www.your-family-tree.net/t6555-lullabylenaelle-par-ce-qu-il-y-a-des-choses-qu-on-ne-controle-pas-et-parfois-c-est-positif-mais-parfois-negatif-mais-ca-peut-aussi-ne-pas-etre-grave-pourquoi-paniquer http://www.your-family-tree.net/t7466-lullabyjoan-tant-que-tu-ne-lui-donnes-pas-aussi-un-teton-a-l-un-comme-a-l-autre-voyons Sorcellerie : automne, châtaigne, effrayé, Dracula, mort vivant, Skype, empoissonné, walking dead, gore, mort-vivant 700 mots - Code:
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L’automne sonnait son glas depuis quelques semaines. Je savais que cette vie n’était pas facile. Une maman, deux enfants et surtout une femme mais bien que la fatigue m’avait bien trop travaillée les derniers mois, je commençais à m’adapter à ces changements. Cela faisait 5 jours que nous fêtions notre premier anniversaire de mariage et je pouvais avouer que j’en étais surprise. Cela avait passé tellement rapidement que j’en sentais mon cœur se remuer en passant devant la paroisse ou en y allant le dimanche. Je m’en souviens encore tellement. C’était étrange mais passons. Là n’est pas vraiment le sujet principal. Devant mon miroir, je prenais mon maquillage pour faire mon teint de sorcière. Un teint assez bronzé mais très sombre surtout. Les joues bien rosées et mon grain de beauté un peu plus noir. Je ne me faisais pas de verrues mais j’avais tout d’une sorcière effrayante. Du mascara et un mélange de fard à paupière marron, noir et aussi violet pour donner un peu de couleur. Je mettais des pailles par-dessus pour donner un côté plus magique et un rouge à lèvre noir avant d’y ajouter un peu de gloss. Pourquoi pas ? Je mettais alors un pendentif avec une pierre de couleur violette assortie à mon fard qui ressortait assez bien malgré le marron presque d’une couleur châtaigne qui dominait. Dans une longue robe noire de voile superposée qui était tellement confortable et des escarpins violets pour donner un côté plus fun à la tenue, je sortais de la chambre avec un grand sourire avant d’aller embrasser mon mari pour l’empoissonner avec ce rouge à lèvres noir qui dessinait assez bien ses lèvres tout d’un coup. Je reculais avant d’aller me charger de la joue de Dylan qui semblait un peu effrayé par le chapeau pointu qui était posé à côté de lui. Il le regardait bizarrement en tout cas. Je souriais tandis que Nora approchait pour réclamer son bisou. Je prenais le chapeau pour le mettre sur la tête avant de me baisser pour embrasser ce petit ange. J’attrapais le carton de quelques autres petites choses que j’avais oubliées plus tôt ainsi que mes clés de voitures avant de quitter ma petite famille. Nez à nez avec une tête de mort assez gore qui se trouvait au-dessus de la pile du carton, j’allais à la voiture pour la mettre dans le coffre avant de monter au volant pour aller en direction du cimetière. Certains pourraient trouver ça étrange. On allait passer pour quoi ? Des fous ou des morts vivants ? Après tout, des gens se font bien passer pour des zombies dans Walking Dead donc ? Je me garais et je reprenais mon carton pour aller remettre les éléments de décoration en place. Je faisais alors chauffer le sirop pour les pommes d’amour et la fondu de chocolat avant de mettre un bâton sur les pommes. J’avais passé les derniers jours à tout préparer pour cette année. La jeune femme qui organisait cette soirée n’était plus vraiment très jeune et était décédée au cours de l’année. J’adorais tellement venir passer une soirée d’Octobre pour fêter l’approche d’Halloween pour cette soirée que je ne voulais pas vraiment laisser cette occasion mourir avec Céleste. Non. Je ne voulais pas ça. Loin de ressembler à Dracula tout de même, je faisais une jolie sorcière après tout. Je retournais à la voiture pour préparer les 15 balais que je mettais à l’entrée avec un servez-vous. Je retournais alors près du chaudron et j’allumais le feu (pas naturel du tout) en dessus. J’y mettais alors l’eau pour la faire bouillir au possible ainsi que quelques colorants et aussi un produits pour faire fumer l’eau. C’était facile à faire. Il fallait en général prendre la mousse enfin la neige des produits de la caserne dans l’eau chaude pour que ça fasse une fumée. Si on colorise, la fumée se colorise aussi d’où la couleur rosée qui s’échappe en ce moment du chaudron. Je souriais doucement, assez fière de moi. La décoration était impeccable. Après un rapide appel skype avec mon mari, je me mettais en piste enfin en scène. Je posais mon chapeau correctement sur ma tête et je souriais en attrapant une fraise que je trempais dans le chocolat. Kyle : points ajoutés - Code:
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Les journées se suivent et se ressemblent depuis la naissance de Dylan. On pourrait croire que non car il grandit et tout change de jour en jour chez lui mais j’étais tellement fatiguée que je n’avais pas réellement ou pas totalement le temps d’en profiter. Là, je ne savais pas quoi faire. Mon cœur se retournait simplement dans ma poitrine tandis que le bébé pleurait quand je le quittais pour sortir de la maison. J’avais plusieurs courses à faire avant d’aller chez Kyle pour l’aider un peu. Je savais qu’elle était seule et je savais aussi qu’il n’était pas facile de passer une soirée seule avec deux enfants alors avec deux bébés ? La situation était complexe. Je m’en doutais surtout qu’ils avaient été en couveuse. Rien n’était simple pour personne suite à l’attentat de la remise des diplômes. Certains avaient plus de mal d’ailleurs mais d’autres beaucoup moins. Je souriais délicatement alors que je m’approchais simplement de la maison. J’avais un gros paquet de commission. Rien que des cochonneries et aussi mon portable à la main. J’étais passée acheter un ourson pour les bébés (un chacun) mais également des produits de beautés pour une séance bien-être. Dans un sens, elle ne pouvait pas aller au spa mais il pouvait venir vers elle. Non ? Je m’apprêtais à frapper à la porte. Les trois petits coups se lançant. J’ignorais simplement que sa maison avait été investie par des animaux mais je devais avouer ne même pas avoir fait attention quant à savoir s’il y en avait ou pas dans le coin. Je fermais délicatement mes yeux en inspirant doucement. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais un brin de nervosité à l’idée de ce qui allait arriver. Peut-être craignais-je juste une soirée avec des bébés ? Je commençais à avoir tellement l’habitude que je me demandais comment on allait se changer les idées. Personnellement je n’arrivais même pas à trouver le temps de faire l’amour avec mon mari en ce moment donc imaginé alors pour prendre soin de moi ? Je penchais doucement la tête quand elle ouvrait et je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres avant de me pencher vers elle quand elle m’invitait à entrer. Je le faisais en même temps que je déposais un baiser sur sa joue. Le rouge de mes lèvres dessinant une jolie marque sur sa peau. Je me sentais comme une petite brebis qui passait le cadran de porte. Ma nervosité jouait cependant au yo-yo tandis que je savais devoir réussir à prendre confiance en moi. J’entrais un peu plus et c’était la première fois que je voyais sa nouvelle maison donc je regardais autour de moi. Non pas pour chercher l’alcool ou les bactéries ou même chercher de l’or et du fer. Quelle idée. Non. Je regardais juste comme quand on entre dans un musée pour contempler la décoration. Je remarquais tout de même le fait que certaines parties étaient en constructions mais je le savais donc ça ne comptait pas vraiment. « J’aime beaucoup ce que tu as fait pour l’instant ! », disais-je en souriant. La décoration d’une maison à nous est une activité assez magique pour moi, c’était presque une routine en ce moment car j’étais encore à train de chercher la décoration de mes rêves pour cette maison encore trop grande pour ma famille à mes yeux. Je me doutais bien que Kyle allait aussi y prendre du plaisir. « Tu as des idées pour la future cuisine ? », demandais-je aussitôt avec une curiosité dont j’avais le secret mais je devais avouer que je n’étais pas là pour parler de décoration mais j’avais surtout encore des paquets dans la main du coup, j’enchainais sans attendre réponse à mes questions. « Je peux poser ça ou ? A part des fruits, je te préviens qu’il n’y a rien de sain même si on devrait ce mois-ci… », disais-je en souriant aussitôt. « Comment tu vas depuis tout à l’heure ? », demandais-je aussitôt alors que je regardais les peluches en forme de bus pas très loin du canapé dont Dylan avait les mêmes, c’était amusant mine de rien. Enfin amusant ? Dans un sens mais on s’amuse d’un rien quand on est maman. Lenaelle : points ajoutés - Code:
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Cinglée ? L’étais-je réellement ? Je n’étais pas comme ces personnes atteintes de béléptérophobie ou même de celles qui abusent des amaigrissants et détruisent leur métabolisme avec des millions de médicaments pour couper la faim au lieu de s’avachir dans un canapé après une séance de sport ? Pourquoi le faisaient-ils ? Je n’en étais pas vraiment certaines mais après tout la peur de grossir pouvait mener à beaucoup de dépression alors si ça les rendait heureux d’abuser de l’aspartame et d’inviter les hémorroïdes à s’éprendre d’eux. Chacun son problème mais pas le mien. Je regardais le cadran de la voiture en fronçant les sourcils. Je secouais la tête doucement alors que je tournais mon visage vers elle. Je disais simplement qu’elle avait du mal à gérer et que c’était un bon test alors qu’elle semblait vouloir se défendre en disant que non. C’était attendrissant. Je riais doucement en l’entendant et je secouais la tête. « Non, je serais en sécurité mais la prochaine fois n’est pas pour maintenant ! », lui disais-je en souriant doucement tandis qu’elle me disait être désolée d’avoir paniquée. J’haussais les épaules. Je ne lui en voulais pas du tout et je trouvais même ça amusant mais bon avec la douleur, je ne riais pas vraiment mais bon. « Ce n’est rien ! », disais-je en fronçant les sourcils. « Il n’y a aucuns soucis ! », rajoutais-je aussitôt entre deux de ses mots pour l’arrêter dans ses excuses un peu malgré moi mais surtout pour la rassurer. Une sorte de physiothérapie par les pensées ? Un truc chelou du genre qui n’a complètement rien à voir comme si je faisais manger de la viande à un végétarien pour cette logique étrange mais chut. Je ne pense pas vraiment avec toute ma tête. Je fermais doucement les yeux en inspirant. « Ca va aller on peut y aller ! », disais-je avant que je montre le volant de la main pour l’inviter à conduire tout simplement plus que de s’en vouloir. Je me contentais de rester calme alors que je cherchais pendant le trajet un prénom pour le chaton avec elle. Même si c’était le sien car je ne voulais pas le garder. J’imaginais déjà bien la tête d’Aiden d’ailleurs en voyant ce chaton lui qui les aime tant. Cela m’amusait presque cette idée. Bien sûr Pumpkin arrivait rapidement à nos idées et finissait sûrement par devenir définitif ? Oui, sûrement à tel point que nous n’en parlions plus autant sur la route. Nous arrivions rapidement à San Diego pour aller dans la boutique de nos espérances et retrouver ces meubles que je voulais tant. Nous les mettions dans la voiture avant de nous rendre à nouveau vers Pasadena et après un arrêt pour un diner entre filles. Le chaton tenait compagnie aux meubles dans la voiture et nous prenions un peu de temps pour nous. Les contractions avaient été calmées par un petit massage bien ciblé mais je devais avouer paniquer encore à l’idée que cela ne recommence. Je le cachais assez bien tout de même. Je laissais alors la fin du trajet continuer et je rentrais me coucher aussitôt à Pasadena. J’étais juste épuisée. Tellement épuisée qu’il ne fallait pas trop longtemps pour que je m’endorme comme une larve sur le canapé. Pauvre Aiden, même pas un bisou mais au moins, j’étais heureuse de cette journée. Reed : points ajoutés - Code:
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La journée avait été facile au boulot enfin tout était plus facile au travail car j’avais les lacunes dont j’avais besoin sans pour autant me souvenir de tout ce dont on voudrait que je me souvienne. Au boulot, je n’étais pas papa, je n’étais pas mari et je n’étais pas tellement de choses. On me demandait seulement d’être un bon rédacteur en chef malgré le fait que je ne cuisine plus de bon petit plat ou du moins plus autant car je ne me souviens pas vraiment des recettes mais bon. Je me débrouillais bien et je craignais bien plus mon retour dans cette grande et nouvelle maison que nous venions d’investir. Un cadeau de mon père qui acceptait d’ailleurs de s’occuper de Reed après ses cours. Je ne me souvenais tellement pas du comment et du pourquoi mon père était de retour. Je ne me souvenais de tellement rien sauf le fait que je sois paumé. Tellement paumé. Je soupirais doucement alors que je rentrais. Un sac de commission dans les bras. J’avais envie de faire plaisir à Reed tandis que Cordelia n’était pas là ce soir. C’était mon fils et même si je me souvenais plus de ses couches et son premier sourire que de son premier mot et ses premiers pas, j’étais mine de rien un papa qui l’aimait énormément. Tellement même si je ne savais en général pas quoi faire. J’en avais rapidement la migraine qui me rendait parfois distant. Savoir qu’autant de personnes comptent sur moi pour récupérer ma mémoire me frustrait. Il m’arrivait parfois de partir subitement. Je me levais parfois tôt sans avouer que je n’avais pas dormi. Parfois j’avais des flashs de mémoire. Des moments qui jaillissait mais je préférais clairement les ignorer pour avancer car j’avais peur de me créer ces souvenirs par la simple idée d’oublier le passé. Je marchais alors dans le hall. Je descendais une marche des escaliers et je tournais à gauche après les deux petites marches pour la direction de la cuisine qui se trouvait dans un salon assez grand et même la salle à manger. Tout était dans une seule pièce assez grande. A l’étage, 4 chambres et 3 salles de bains avec un grand dressing. Cette maison était immense, il y avait même une salle de jeu et une salle qu’on n’avait pas encore définie mais c’était une pièce vide. Je tournais mon regard vers le chien qui arrivait vers moi avant de lui sourire doucement. Je savais que je l’avais offert à mon fils mais j’en ignorais pourtant encore les raisons. Pourquoi cette idée ? En réclamait-il un ? J’étais perdu. Je ne savais rien. J’allais poser les commissions avant de nourrir la bête à poil. Je retirais ma veste pour aller la déposer sur le porte manteau avant de revenir vers les sacs. Je laissais ce dont j’avais besoin sur la table de travail et je rangeais le reste avant de mettre un peu de musique. Je me mettais devant l’ilot central et je posais une planche à découper. Je commençais alors à préparer un plat assez coloré dont j’avais trouvé la recette sur internet. Je me disais qu’il fallait bien tenter parfois de laisser le Caleb d’avant revenir pour faire plaisir à ce garçon ? Oui. Je ne connaissais que peu nos habitudes mais j’avais déjà eu quelques souvenirs. Des flashs. Notamment avec les honeys pops mais je n’en parlais pas encore une fois. JE gardais tout pour moi par peur peut-être ? Je n’en savais rien. Je me souvenais de quelques choses diverses et plic ploc et je ne savais pas discerner le vrai du faux. Pas du tout. Je m’occupais donc de légumes et de dés de poulets. Je suivais la recette avec la tablette posée à côté de moi. J’écoutais la musique défiler et je me dandinais par moment en chantant un peu. Je poussai la chansonnette. Oui et alors ? Je devais avouer que malgré tout, j’étais de bonne humeur. Je pouvais souvenir l’être de mauvaise en ce moment mais je ne partageais pas ma mauvaise humeur mais aujourd’hui ? Ça allait. Je ne savais pas pourquoi. Il n’y avait clairement de raisons mais bon. Alors que la porte s’ouvrait, je terminais de mettre les légumes dans la poêle. Je couvrais le tout d’un couvercle. Logique, on couvre d’un couvercle. Voyons. Je n’allais pas mettre une capote à une poêle mine de rien. Roh mais quand même, voyons. Bon d’accord, je pourrais mais voilà. Je me sentais un peu con à cette pensée mais bon. « Je suis ici ! », disais-je alors au petit garçon même en espérant que ça soit bien lui. J’allais dans le frigo ou je prenais une bouteille de soda et je le refermais pour aller aussitôt dans un placard chercher deux verres. Je servais un des verres et je le posais devant un tabouret sur l’îlot central en souriant. « La gloutonne n’est pas là, on peut profiter pour manger tout et même la glace sans se faire frapper ! », annonçais-je alors à Reed en parlant bien de l’absence d’une femme enceinte surtout. Ça me faisait beaucoup moins bizarre qu’au début. Aelys : points ajoutés à poster - Code:
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Je perdais la tête. Oui, voilà. Je perdais totalement pieds comme si mon monde s’éloignait de moi de plus en plus loin. Qui étais-je ? Je n’en savais rien mais je chutais comme un abruti sur un bête caillou placé au mauvais endroit. Peut-être que c’était moi qui était assez idiot pour ne pas le voir ? Peut-être mais je me renfermais sur moi-même. Je me sentais con ainsi en position presque fœtale mais sur les fesses. Je me sentais pourtant bien. Les yeux humides, non. Je ne pleurais pas. Je ne voulais simplement pas pleurer mais à quoi bon ? Je prenais une profonde inspiration en tournant le regard vers la personne qui posait une main sur mon bras. Je laissais mes yeux marron la contempler. Je la connaissais, oui mais j’étais assez étonné qu’elle soit là. Non, je savais qu’elle était dans le coin mais j’étais surpris qu’elle soit dans ce parc en ce moment-même. Je savais qu’elle avait été une personne proche de moi pendant plusieurs années à New-York et pourtant je ne connaissais pas notre passé. Comment on s’était rencontré. Meilleure amie. Voilà tout ce que je savais et la craindre de sentir encore des attentes d’une personne me faisait un brin paniquer d’un coup. Je sentais mon cœur s’agiter sous cette douce panique. « Bonjour ! », lui disais-je alors un peu penaud. Qu’aurais-je dis en général ? Aurais-je rajouté une accolade ? C’est un peu ce qu’on fait en temps normal, non ? Je n’en savais rien. Je ne connaissais rien de mes habitudes. Je ne connaissais pas mon « temps normal ». Je ne savais rien de toutes ces choses que je devrais savoir sur notre passé. J’ignorais même quand mon fils avait dit son premier mot ou quand il avait fait ses premiers pas pourtant je me souvenais de son premier sourire. C’était étrange mais je devais faire face à cette situation comme un homme mais tout semblait tourner en rond autour de moi. Rien ne semblait me montrer le chemin. Je soupirais doucement en la regardant quelques secondes avant de détourner le regard comme un enfant refusant de peiner ses parents. Je me redressais doucement pour poser mes mains sur l’herbe. Je m’appuyais contre en haussant les épaules. Je ne savais pas quoi dire. Dans le fond, il n’y avait pas de formule magique pour cette situation. Je savais ne pas être le seul homme à avoir perdu la mémoire mais je savais aussi que tous les cas étaient différents. Je retirais l’une de mes mains posée sur l’herbe pour masser mon front. « Je n’en sais rien… à part tout ce que tout le monde sait déjà… », disais-je avant de rire nerveusement mais un rire qui sonnait un peu jaune. Un rire rempli d’ironie car les gens savaient plus de choses sur moi que je n’en savais. Cela devenait tellement frustrant par moment. J’en soupirais doucement avant de retirer l’appui sur mes mains. Je posais mes coudes sur mes genoux en l’invitant à s’installer à côté de moi. L’aube allait bientôt terminer pour laisser place au matin. Il faisait de plus en plus clair et je pouvais contempler de plus près les traits rebelles de son visage. Je lui souriais doucement. « Je suis juste un peu perdu… beaucoup… ne plus savoir qui on a été les 5 dernières années cela peut être… frustrant ! », disais-je en laissant échapper un soupire qui sonnait le glas. Je fermais doucement les yeux avant de baisser la tête vers l’herbe. Je soupirais doucement et je relevais mes prunelles vers elle. « C’est comme si tout le monde attendait tellement de choses de moi… Je sais que je ne peux rien leur donner enfin… je n’en sais rien. Je ne discerne même plus le vrai du faux. Je ne sais pas si ce qui me revient est vrai ou si c’est ce que j’aimerais voir… Je n’en sais rien ! », disais-je en laissant échapper par moment ma frustration dans les tons employés pour les mots cités mais dans le fond… Je savais que le seul remède pour moi était d’avancer et de me créer mes propres souvenirs mais c’était plus compliqué que ça. « Bientôt ma femme… va accoucher. J’aurais un second bébé et je ne me souviens même pas de notre passé commun, notre mariage… Je me souviens aussi de peu de choses… je ne me souviens même pas de toi à part du jour ou on s’est revu après l’attentat. Je ne sais même pas comment on s’est rencontré et je suis sûr que tu aimerais que je le sache car c’est notre passé en commun mais tout est flou, tout est effacé ou encore là… Je n’en sais rien. Je ne sais plus rien ! », disais-je alors en prenant la tête entre mes mains. Je me confiais rarement à ce point. Je n’étais pas un homme qui s’ouvrait facilement et même pas avec ma famille. Caitlyn : points ajoutés à poster - Code:
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J’étais comme une pile électrique ? C’est un peu ça mais j’avais besoin de défouler mes pensées car elles n’étaient pas spécialement joyeuses. J’étais perdu dans le méandre des choses que je devrais savoir ou pas. Ces insomnies devenaient de plus en plus fréquentes. Elles étaient normales d’après le docteur. Mon subconscient ne voulait pas travailler pour que je ne me souvienne pas de toutes ces choses dont je voulais pourtant me souvenir. J’attendais que ma sœur n’ouvre la porte. Simplement. Le petit-déjeuner à la main, je souriais. Attendri quand elle serrait le plaid dans ses bras. C’était chou. Je trouvais ça adorable d’un coup que j’en oubliais simplement la raison de ma présence. J’entrais et je refermais la porte derrière moi. Je tournais mon regard en même temps vers celle-ci qui retournait dans le canapé en me demandant si j’étais sérieux. Je souriais comme un abruti bien heureux et j’hochais la tête. « Oui ! », disais-je sans vraiment de mots en trop De but en blanc. Je ne voulais pas tourner autour du pot surtout par ce que je savais qu’elle n’aimait pas trop fêter nos anniversaires contrairement à moi qui avait toujours vu une chose positive dans cette journée. Toujours. Je m’approchais de la table et je déposais la boite de la boulangerie et aussi le cadeau à côté. Je lâchais mes clés de voiture dans la poche de ma veste avant de la retirer et j’allais la mettre au porte manteau. Je faisais simplement comme chez moi. Je passais même faire coucou au perroquet assez magique. Il était magique à mes yeux. Il était cool. J’ouvrais la boite ou elle mettait ses graines pour le donner à la bête à plume. Je lui souriais doucement. « Voilà mon grant, ton festin… », je me retournais vers elle, m’étant occupé pour lui laisser le temps de doucement se réveiller. Je me rapprochais alors à nouveau de la table ou je prenais une des pâtisseries. Tout content, je faisais même comme chez moi et j’attrapais une assiette en porcelaine sur laquelle je disposais la gourmandise. Je contournais alors le canapé ou elle était installée pour y poser mes fesses et je la regardais avec un petit sourire en posant l’assiette devant elle avant de lever un de mes bras pour l’inviter à s’y installer. « Viens… Morphée est là ! », lui disais-je alors. « Sauf si tu préfères ça ? », demandais-je tandis que je regardais la gourmandise du regard. Je devais paraitre pour un idiot ainsi. LE bras levé et l’autre avec une assiette à la main mais je m’en fichais clairement. Je m’en fichais. Oui. J’ignorais qu’elle était enceinte après tout et j’étais bien loin d’accepter déjà la grossesse de Cordelia pourtant c’était différent dans le cas de ma jumelle. Je lui souriais doucement. « C’est notre anniversaire et on se doit de le fêter mais si tu veux, on évite les bougies et on partage juste les cadeaux ? », lui demandais-je donc en lui souriant doucement. Cela semblait être le compromis du siècle à mes yeux.
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